Avignon, une école est un spectacle qui prend le festival d’Avignon et ses archives comme une matière à produire une forme théâtrale, en interrogeant ces archives du point de vue de ces jeunes acteur·rices. Le processus de travail a comporté plusieurs étapes. Regarder, imiter, copier pour raconter ce que le festival d’Avignon pourrait leur enseigner. Prendre Avignon comme un lieu de mémoire, d’histoire. Encourager les acteur·rices à mener leur propre recherche historique. Et enfin étudier les traces laissées par le festival d’Avignon dans la mémoire collective. Avec distance et humour, les interprètes livrent leur propre histoire de l’art dramatique.

La direction du projet est confiée à Fanny de Chaillé. Formée à l’Esthétique à Paris Sorbonne au début des années 90, Fanny de Chaillé crée ses propres installations et performances à partir de 1995, et des spectacles pour la scène dès 2003.
Conception et mise en scène: Fanny De Chaillé

Avec les étudiant·es comédien·nes de la promotion M du Bachelor Théâtre:

Eve Aouizerate, Martin Bruneau, Luna Desmeules, Mehdi Djouad, Hugo Hamel, Maëlle Héritier, Araksan Laisney, Liona Lutz, Mathilde Lyon, Elisa Oliveira, Adrien Pierre, Dylan Poletti, Pierre Ripoll, Léo Zagagnoni, Kenza Zourdani

Assistant à la mise en scène Grégoire Monsaingeon / Assistanat à la chorégraphie Christophe Ives / Conception lumières Willy Cessa / Conception sonore Manuel Coursin / Costumes en cours / Régie générale Emmanuel Bassibé, Robin Dupuis / Apprenti techniscéniste Amon Mantel

Et les équipes administratives et techniques de La Manufacture - Haute école des arts de la scène, Lausanne et du TnBA Centre Dramatique National Bordeaux Aquitaine – direction Fanny de Chaillé

Durée : 80 min +/- avec entracte

Production La Manufacture - Haute école des arts de la scène, Lausanne ; TnBA Centre Dramatique National Bordeaux Aquitaine
Avec l’aide du Théâtre Vidy-Lausanne et les soutiens du Domaine Musique et Arts de la Scène de la HES-SO et de la Fondation Ernst Göhner

Réservations :
Par téléphone : 027 - 722 94 22
Par email : info@ecoletheatremartigny.ch
Tarif unique : 15.-

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Comme toujours chez Jon Fosse, une situation si simple, mais bâtie avec minutie, pour dire, dans les trous du texte, les gouffres de nos existences, justement.

Et soudain, au milieu du noir et des canettes de bière, comme venues des abysses du temps, surgissent une Marquise et sa suivante, et une Chevalière. Elles aussi ont des soucis de cœur et des quêtes existentielles. Trois siècles de différence et les mêmes vertiges, les non-dits et leurs incompréhensions. Avec (surtout chez Marivaux), une tendance au self furieusement égocentrée, instagramisée avant l’heure. Et en commun juste des pauvres mots fragiles pour surnager dans le trouble de nos vies intimes.

Une collision, et aussi une rencontre entre deux auteurs où le sujet est toujours la langue, la manière de (ne pas) dire ce qu’on sait, ce qu’on sent.

Pour nous, avant tout, une matière précieuse pour jouer. Chercher à être profondément soi-même et totalement au-delà de soi-même. Un vrai boulot d’actrice, au fond. Tout montrer, ne rien dire (ou l’inverse). Et chercher, ensemble, la vérité de l’instant. Celle qui brûle le cœur. Elles savent à peine jouer. Mais elles le cachent bien.

Stage dirigé par Denis Maillefer

Avec: Jeanne Chichignoud, Camille Crouz-Simpson, Julie Demierre, Chiara Hiroz, Maïté Humair, Léane Jouvenat, Mathilde Krenger, Justine Magnin, Lia Rose Morel, Chiara Occhipinti, Viviane Sognane.

Les présentations de stage des élèves de maturité et classes préprofessionnelles sont publiques.

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Comment s’écoute cette pièce aujourd’hui ?

Si les luttes de pouvoirs, la haine, les bassesses et la bêtise traversent les époques, dans nos latitudes, on ne force plus les filles à se marier à 14 ans, les classes sociales sont différentes, les combats de rues sont plus rares et souvent on se parle d’amour à travers des outils électroniques...

Ici, l’amour surgit comme une rose sur un fumier, en zone de guerre civile, en terrain miné d’une rivalité éternelle dont l’origine semble perdue... La poésie, l’inventivité de la langue et sa beauté nous obligent à nous déplacer et à regarder le monde un peu différemment.

Notre adaptation de Roméo et Juliette veut donner à entendre le récit de Shakespeare dans sa complexité, donner à voir ses fulgurantes images, faire ressentir cette implacable construction dramaturgique où alternent scènes comiques et tragiques. Les personnages s’éveillent et prennent conscience de la fin de leurs rêves, ils empoignent leurs destins et leurs pensées s’articulent dans une langue si riche : lyrique, romantique, douce, sexy, musicale, violente, grossière, brutale, rugueuse, turbulente. C’est un monde où les aînés ne sont pas sages : ils sont fatigués, pleins de rancœurs et d’ignorances. La jeunesse est passionnée, sauvage et libre, elle s’autorise à perturber les codes et à réinvestir le monde à sa façon... L’amour devient une possible source de paix, une alternative ou une force supérieure.

Stage dirigé par Dorian Rossel et Delphine Lanza
Avec: Jeanne Chichignoud, Camille Crouz-Simpson, Julie Demierre, Chiara Hiroz, Maïté Humair, Léane Jouvenat, Mathilde Krenger, Justine Magnin, Lia Rose Morel, Chiara Occhipinti, Viviane Sognane.

Les présentations de stage des élèves de maturité et classes préprofessionnelles sont publiques.

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Nous avons choisi quelques pépites, des années 60 à nos jours, pour partager avec vous un moment intime et riche en émotions. Alors laissez-vous bercer, enchanter, bouleverser, avec les interprètes de la volée Ionesco, pour une heure dédiée à ce sentiment universel mais toujours et encore si mystérieux qu’est l’amour.

Dans ce répertoire, les élèves explorent tous les possibles d’une interprétation de chanson, du solo au chœur harmonisé. Pour les solos, l’accent est mis cette année sur un travail d’adresse intime avec le public.

Direction : Edmée Fleury
Avec Pascal Rinaldi : guitare, voix
Vous y entendrez, dans le désordre :

« Reprenez tout » de Pascal Rinaldi ; « Que je t’aime » de Johnny Hallyday ; « Cinéma » de Claude Nougaro ; « Les mots Bleus » de Christophe ; « Dis, quand reviendras-tu » de Barbara, « Le coup de soleil » de Richard Cocciante ; « Un homme heureux » de William Sheller ; « Je t’aime » de Lara Fabian ; « Il est mort le soleil » de Nicoletta ; « Comment te dire adieu » de Françoise Hardi ; « Je suis malade » de Serge Lama ; « L’amour en solitaire » de Juliette Armanet ; « Ma Benz » des Brigittes (chanson originale de NTM) « Battez-vous » des Brigittes ; « Les histoires d’amour finissent mal » des Rita Mitsuko ; « La chanson des vieux amants » de Jacques Brel.

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Ces trois entretiens nous plongent dans l’atmosphère du tribunal, juste avant de comparaitre devant le juge. Il n’y aura pas de « défaut » pour Muriel ni de temps pour se préparer… C’est le moment de jongler avec les vérités.

Nous avons décidé de faire entendre les trois entretiens en simultané. Ainsi le travail repose sur un entrelacement des dialogues, où l’écoute des étudiantes est au centre du travail pédagogique.

Certains passages sont réalisés choralement, qui permettent ainsi aux étudiantes de passer d’un travail d’interprétation dans un dialogue à un travail choral au service d’un groupe.  

Dans cette adaptation j’ai cherché à retrouver la musicalité des dialogues et leurs précisions en intégrant les respirations et les différentes suspensions. Cette partition est une base de travail afin d’intégrer les étudiantes dans ce processus d’écriture.

Ce projet a pour objectif de transmettre certains axes importants de notre compagnie. Le travail d’interprétation pourrait se résumer par un corps qui se laisse regarder, traverser par une partition très précise.

L’exercice « se laisser regarder » s’articule par une attention aiguë du regard que l’on pose sur l’autre, sur soi, sur l’espace. Toute une déclinaison de regard dans l’espace existe, que l’on nomme : espace de la pensée, de la projection, du souvenir, du doute, de l’adresse, etc. Cette pratique permet à l’interprète d’actualiser cette écriture dans l’immédiateté de la scène, tout en convoquant le temps du souvenir et de la projection. 

Dans la direction d’acteur il ne s’agit pas de composer des personnages, mais au contraire de se montrer, pour l’acteur, dans sa forme la plus épurée. Il s’agit d’être le passeur d’une partition ou le personnage se dessine à travers le regard du spectateur.

Jean-Baptiste Roybon

Stage dirigé par Véronique Doleyres et Jean-Baptiste Roybon


Avec: Jeanne Chichignoud, Camille Crouz-Simpson, Julie Demierre, Chiara Hiroz, Maïté Humair, Léane Jouvenat, Mathilde Krenger, Justine Magnin, Lia Rose Morel, Chiara Occhipinti, Viviane Sognane.



Les présentations de stage des élèves de maturité et classes préprofessionnelles sont publiques.

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Onze extraits ont été retenus. Après la distribution des rôles, les élèves ont répété ensemble chaque scénette. Elles ont également proposé un fil conducteur : celui d’un établissement médico-social pour personnes âgées, cadre qui leur permet de tout raconter.

Home brasse des morceaux d’existence, heureux ou malheureux, en eaux troubles ou limpides, remplis d’amour ou de conflits. Ces vieilles dames égrainent des bribes de vies, un soir d’automne à l’automne de leur parcours de vie où les feuilles tombes et où les mémoires se brouillent.

Avec les extraits de: « Qui a tué mon père » d’Edouard Louis ; « Moi, Adeline, accoucheuse » d’Adeline Favre; « A propos d’amour» de Bell Hooks ; «En attendant Bojangles», d’Olivier Bourdeaut ; «La Place», d’Annie Erneaux; «Lait et Miel», de Rupi Kur ; « Le parfum du bonheur » de Virginie Grimaldi ; « Le Père » de Florian Zeller ; « Le petit Prince » d’Antoine de St-Exupéry ; « Le prophète » de Khalil Gibran, et des textes écrits par les étudiantes.

Stage dirigé par Michel Toman.

Avec la collaboration d’Edmée Fleury (chant), Nicholas Pettit (mouvement) et Hélène Cattin (accompagnement artistique).
Avec: Jeanne Chichignoud, Camille Crouz-Simpson, Julie Demierre, Chiara Hiroz, Maïté Humair, Léane Jouvenat, Mathilde Krenger, Justine Magnin, Lia Rose Morel, Chiara Occhipinti, Viviane Sognane.

Les présentations de stage des élèves de maturité et classes préprofessionnelles sont publiques.

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